Si c'était le cas, nos ancêtres les hommes préhistoriques auraient été bien embêtés. Or, s'il est un outil qui n'a pas évolué depuis sa création (environ - 50 000 ans) c'est bien l'aiguille à chas. Le premier brevet d'une machine à coudre véritablement fonctionnelle quant à lui date seulement de 1830 (une création du Français Barthélemy Thimonnier). Entre ces deux dates des armées de tailleurs et couturiers ont fabriqué des vêtements quelquefois somptueux avec de simples aiguilles et du fil (c'est juste un peu plus long...).
Ainsi, vous pouvez tester votre intérêt pour cette discipline avant d'investir des sommes conséquentes dans un matériel qui finira sa courte vie au fond d'une armoire parce que votre motivation aura fondue au soleil, que vous n'aurez pas compris comment elle fonctionne, parce que vous n'aurez pas été satisfait(e) du résultat,... Bref pas de précipitations. D'autant qu'il existe un vrai plaisir à manier l'aiguille à chas. Avec l'expérience, vous allez être de plus en plus véloce et ce que vous perdrez en rapidité, vous le gagnerez en créativité.
Car, prendre le temps de faire les choses est un art de vivre. Cette lenteur vous permettra également de mieux comprendre ce qui se passe quand vous assemblez deux morceaux de tissus ensembles et donc de faire beaucoup moins d'erreurs lorsque vous passerez sur une machine à coudre. Personnellement, je n'envisage pas de faire une poupée de chiffon à la machine. Sa véritable valeur vient du temps que l'on a consacrée à la fabriquer point par point.
Commencez par de petits projets que vous êtes capables de réussir... rien ne sert de dépenser des sommes folles dans des tissus couteux lorsque l'on est débutante. Bref si vous commencez par faire une robe de mariée autant que ce soit celle d'une poupée que la votre...
Nous verrons dans un prochain article quels sont les points indispensables à connaître avant de commencer. En attendant soyez créatifs !
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